En premier lieu, ce que je préfère, aller en Martinique pour ramasser mes graines. C’est la partie la plus sympa de mon travail, la nature est tellement riche et magnifique! Par exemple ici on peut voir la grosse cosse de flamboyant avec ses graines à l’intérieur.
Ici on retrouve, de gauche à droite : les graines de zanzibar, le palmier royal nain, le catalpa, le palmier céleri et les langues de vieilles femmes avec la cosse à côté.
Tout d’abord, je décortique certaines graines qui sont dans une cosse ou une coque. Certaines sont difficiles à défaire comme les graines de palmier.
Puis je ponce des graines comme le palmier royal nain, le catalpa, le sablier coque… Le ponçage est toujours une étape que j’affectionne particulièrement, les nervures et couleurs découvertes sont étonnantes. Je perce ensuite mes graines au diamètre voulu. Les toutes petites graines comme les langues de vieilles femmes ou les monval sont les plus difficiles à percer du fait de leur petite taille. J’ai souvent été surprise en perçant mes graines puisque certaines sont creuses ou très dures. Au perçage certains pois ou graines de palmier peuvent dégager une odeur de noisette. Les larmes de job sentent le maïs grillé.